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MontbaZine 2024




 





Le confinement n'autorise pas :
  • à dévaloriser
  • à insulter
  • à taper
  • à imposer un rapport sexuel

    Si vous êtes victime de violence,
    appelez le
     3919
    En cas d'urgence, appelez le 17




  • Violences
    faites aux femmes !


    Marlène Schiappa et son homologue italienne Elena Bonetti ont annoncé "agir ensemble" pour protéger les femmes contre les violences sexistes et sexuelles en cette période de confinement. Mais en application, comment ça se passe ?

    Le 20 mars, le collectif NousToutes recensait le 19ème féminicide depuis le début de l’année 2020. Lorsqu’Emmanuel Macron a annoncé le 16 mars le confinement total pour endiguer la propagation du coronavirus, plusieurs associations de femmes ont manifesté leurs inquiétudes. Le groupe Collages Féminicides à Paris a notamment tweeté :
    "Suite aux mesures de confinement (…), de nombreuses femmes déjà victimes de violences conjugales se retrouvent pour plusieurs semaines enfermées dans des foyers toxiques, où la violence quotidienne et la fatigue psychologique ne vont que croître au fil des jours."

    La peur du "chiffre noir". Les associations craignent une forte augmentation des féminicides.
    Avant le confinement, il y avait celles qui n’osaient pas demandé de l’aide et celles qui le supportaient parce que ce n’était pas encore "trop". Mais aujourd'hui, les femmes se retrouvent possiblement enfermées avec leur agresseur.

    Le risque est accru pour toutes les femmes victimes de violence. "L’enfer est multiplié par 10. Les temps où l’agresseur est travail n’existent plus. L’inactivité est un facteur aggravant en contexte de violences conjugales". Les femmes ne peuvent plus téléphoner parce qu’elles ne sont plus seules. Les appels d’urgence ont d’ailleurs diminué depuis le début du confinement... Et ce n’est pas une bonne nouvelle.

    Source : France 3 régions (11-04-2020)