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  • 2002 : l'Abeille grande cause nationale




  • 2022 : l'Abeille grande cause nationale

    Les abeilles comme les autres insectes pollinisateurs sont un maillon essentiel dans la biodiversité. Pourtant, leur population ne cesse de décliner. Les abeilles sont menacées de disparition, alors qu'elles sont essentielles à la survie humaine. Ici, une abeille a du pollen sur les pattes.

    Pourquoi les abeilles disparaissent ?
    C'est depuis plusieurs années une "réalité mondiale, constatée par la communauté scientifique et désormais connue par un large public" : le déclin des pollinisateurs, présente le ministère de l'Ecologie dans son plan national en faveur des pollinisateurs.
    Dans un avis rendu en 2015, l'Anses alertait que "depuis une cinquantaine d’années, le nombre de pollinisateurs tend à diminuer dans des pays industrialisés. Ce déclin semble s’être accéléré depuis une vingtaine d’années, notamment chez les abeilles domestiques en France, avec des conséquences délétères sur les espèces végétales et sur les productions apicoles".

    Les raisons principales de la disparition des abeilles ?
    "Des pratiques agricoles intensives, la monoculture, le recours excessif aux produits chimiques agricoles et les températures en hausse associées au changement climatique", alertait en 2019 l'organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture.

    Autre explication, la prolifération du frelon asiatique, qui ne cesse de se propager dans les territoires français depuis son arrivée sur notre sol en 2006. Puisqu'il a un régime composé à 45% d'abeilles, il en est un grand prédateur et des ruches entières peuvent être rapidement décimées.

    Des pollinisateurs essentiels pour la qualité alimentaire
    Par leur action, les abeilles jouent un rôle essentiel dans l’agriculture, avec "plus des trois
    quarts des plantes mondiales cultivées (essentiellement fruitières, légumières, oléagineuses et protéagineuses) pollinisées, au moins pour partie, par les insectes"
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    La qualité de cette pollinisation conditionne pour certaines cultures leurs rendements, la qualité des semences et des fruits produits, leurs valeurs nutritives, leurs morphologies et leur qualité gustative. Ces derniers jouent ainsi un rôle déterminant pour certaines cultures comme la fraise, le melon et la féverole. Au total, environ 35 % de ce que nous mangeons est lié à l’action de ces insectes, y compris des denrées comme le cacao, le café et les épices ! (Ministère de l'Ecologie)

    Source : www.actu.fr (20-05-2022)