![]() Bleauretine ![]() Cadavre de sangler piégé (Montbazin) ![]() Cadavre de lapin écrasé (Montbazin) |
Parlons vrai ! Protéger, préserver ou conserver la nature qu'en est-il aujourd'hui, tant il est vrai que la sauvegarde des espèces ou des milieux naturels est devenue une préoccupation courante de la société dans sa gestion des territoires ? Gardons nous de voir une image idéalisée de la protection de la nature. Seul les Etats-unis depuis le XIXe siècle, ont une approche très stricte et radicale de la protection des sites, dans laquelle la nature acquiert une valeur fondamentale: elle est digne d'être protégée pour elle-même, contre les effets néfastes de l'action des sociétés, selon le principe d'une nature en-dehors de l'homme. C'est ce que l'on appelle le « préservationnisme». [Source: article universitaire - Samuel Depraz, maître de conférence en géographie- aménagement - Université Jean Moulin-Lyon 3. (1) ] De nos jours, afin de ne pas berner les amis de la nature, il serait plus judicieux d'utiliser le terme conservation, que préservation qui ne s'applique pas dans nos pays européens. Que se passe-t-il en vérité. Les enjeux économiques priment. Il est mis en avant, une certaine idée de gestion raisonnée de la nature, en conscience des équilibres naturels, dans renouvellement des milieux, selon un usage raisonnable des le respect des rythmes ressources. C'est donc une nature soit disant protégée avec l'homme, cette fois. Mais pour agir, faut-il encore en avoir les moyens ! Regardons donc cela de plus près sur notre commune : Négatif : Positif : Il est dur aujourd'hui pour une commune avec ses faibles moyens, de suivre le chemin menant à la conservation de la nature. Cela demande du temps et des humains (hommes et femmes) engagés, ayant un long vécu sur les terres concernées, qui apportent leurs aides et connaissances. Arrêtons s'il vous plait, avec l'aspect ludique et récréatif du problème. Le chemin risque long et épineux, en espérant que nous ne glisserons pas vers le ressourcisme, autre démarche dans laquelle la nature n'est considérée qu'en fonction de son intérêt pour l'homme et protégée dans le seul but du renouvellement de la ressource, sans prise en compte globale des enjeux écosystémiques. [Source: article universitaire - Samuel Depraz, maître de conférence en géographie- aménagement - Université Jean Moulin -Lyon 3.]Or avec les villes de Sète, de Montpellier et son contournement, la ligne TGV, la situation est de plus en plus complexe. Ailleurs, certaines personnes luttent seules, nous apportant une lueur d'espoir, comme un défi lancé à la face de cette société de profit et d'indifférence. Tel est le cas de Madame Virginie Boyaval à Compiègne qui a créé l'association MELES (2) (sans subvention pour rester indépendante), un centre de soins pour les mammifères sauvages et un lieu pour les études et sauvegarde du blaireau européen. La petite Mitsy blaireautine, unique rescapé d'une famille tuée à coups de pioche. Attention si vous allez sur le site, âmes sensibles s'abstenir. Monique Rousseau (01-03-2023)
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