IVG dans le monde : La carte des pays qui autorisent, restreignent ou interdisent l’avortement Plus de 40 % des femmes en âge d’avoir des enfants vivent dans des Etats dont la législation empêche ou limite le droit à interrompre une grossesse [1]. La France est devenue, lundi 4 mars, le premier État au monde à inscrire dans sa Constitution « la liberté garantie de la femme de recourir au droit à l’interruption volontaire de grossesse » (IVG). L’initiative a été lancée par des parlementaires français en réaction à l’abrogation, en juin 2022, de l’arrêt Roe vs Wade [2], qui garantissait le droit à l’avortement aux États-Unis. Selon l’ONG américaine Center for Reproductive Rights (CRR), qui observe depuis trente ans les évolutions législatives sur l’IVG dans le monde, soixante-dix-sept Etats autorisent actuellement l’avortement sans restriction [3] autre que la durée de gestation (l’acte est envisageable pour une gestation de cinq à vingt-quatre semaines, selon les pays). C’est le cas de la quasi-totalité des pays européens, à l’exception de la Pologne et de Malte. Un accès encore très inégal à l'IVG dans le monde Selon l'organisation Center for Reproductive Rights, 40 % des femmes en âge de procréer vivent dans des pays où l'avortement est restreint ou interdit. Source : Le Monde (04-03-2024) |

Source : Center for Reproductive Rights (03-01-2024)
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