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Trump à la rescousse de chats & chiens

Plusieurs écoles ont été évacuées, vendredi 13 septembre, à Sprinfield, ville de l’Ohio au cœur d’une vive polémique lancée par la droite radicale et attisée par Donald Trump, qui affirme que des migrants haïtiens s’y attaquent à des chiens ou des chats pour les manger.

La police locale a beau avoir catégoriquement démenti ces rumeurs fallacieuses, tout comme de nombreux médias spécialisés dans la vérification d’informations, le candidat républicain à l’élection présidentielle du 5 novembre les a répétées plusieurs fois depuis le débat télévisé avec son adversaire démocrate, Kamala Harris, au cours duquel il les avait déjà relayées. Vendredi 13 septembre, il a récidivé en promettant, lors d’une conférence de presse, "des expulsions massives" dans la ville, alors même que nombre de ces migrants ont un permis de séjour.
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Deux écoles primaires ont été évacuées et un collège a été fermé, rapportent les autorités locales dans un communiqué. Jeudi, la mairie avait été évacuée après une alerte à la bombe. La police fédérale enquête par ailleurs sur des menaces proférées jeudi soir contre un foyer haïtien de la ville, a annoncé à l’Agence France-Presse Viles Dorsainvil, directeur de l’établissement, évoquant des insultes et des appels à "dégager".

Malgré le caractère hautement douteux de la rumeur, Donald Trump et ses proches n’ont jusqu’ici montré aucune intention de revenir sur leurs affirmations. Lors d’un meeting jeudi dans l’Arizona, Etat frontalier du Mexique, le milliardaire âgé de 78 ans a continué à faire référence à cette affirmation mensongère et raciste. "C’était une magnifique communauté, c’est horrible ce qui s’est passé", a-t-il lancé à la foule, évoquant aussi, sans preuve, le cas de migrants s’en prenant à des "oies", ou "violant de jeunes filles américaines".

 

Certains de ses partisans ont été vus à ce meeting de campagne brandissant des images générées par l’intelligence artificielle montrant le candidat républicain protégeant deux chatons. Son colistier, J. D. Vance, sénateur de l’Ohio, a quant à lui assuré vendredi sur X que Springfield avait connu une "augmentation considérable des maladies transmissibles (…) et de la criminalité".
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"Ça doit cesser", a protesté vendredi le président, Joe Biden. "Il n’y a pas de place en Amérique" pour de telles allégations, a-t-il ajouté.

Source : Le Monde avec AFP